Se remettre de la disparition d’un proche
Perdre un être cher crée un vide intime, bouleverse le quotidien et chamboule les sentiments. Qu’il s’agisse d’une grand-mère, d’un père, d’un oncle, d’un beau-père, d’un ami, d’un enfant notamment, quel que soit son âge, l’événement n’en reste pas moins dramatique pour tous. Pour autant, chaque deuil est unique et chacun vit alors à sa manière ce choc émotionnel. Pour autant, il est des étapes qui permettent d’apprivoiser la souffrance, d’accepter ce processus inéluctable et d’aller de l’avant. Un processus qui selon les personnes peut prendre plus ou moins de temps.
Assister aux funérailles de l'être aimé
C’est en assistant aux funérailles, aux obsèques que l’on prend alors pleine conscience de la disparition de l’être aimé. En effet, c’est même une étape fondamentale dans le processus de deuil. Et pour cause, il est important d’avoir la possibilité de dire « au revoir » à la personne que l’on regrette, de la voir une dernière fois. La présence de la famille, des amis, des collègues permet alors d’humaniser les funérailles. Établi selon les dernières volontés du défunt, qu’il s’agisse d’une crémation ou d’une inhumation – les deux seuls modes de funérailles autorisés en France pour l’heure – le déroulé n’est pas le même. En effet, l’inhumation est la mise en terre du corps sous terre après avoir été placé dans un cercueil. Alors que dans le cadre d’une crémation, le corps est brûlé dans son cercueil. Les cendres peuvent alors être récupérées dans une urne afin d’être inhumée en pleine terre, dans un caveau ou dans une case de columbarium.
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Quoi qu’il en soit, il est possible selon la sépulture de disposer une stèle, une plaque tombale, une gravure funéraire, un article religieux, des vases avec des fleurs naturelles ou non, des bijoux funéraires ou cinéraires par exemple pour compléter la sépulture du défunt. L’opportunité surtout d’habiller des monuments funéraires ou la plaque et de témoigner son affection, sa reconnaissance. Des ornements funéraires standard ou personnalisés qui permettent à l’entourage du défunt de mettre en avant un trait de caractère ou de marquer à vie les liens qui les unissaient à son entourage. Un dernier hommage personnalisé, un adieu, qui permet alors de franchir un premier cap.
Accueillir ses émotions, en parler, se faire accompagner
Inutile de réprimer ses émotions, mieux vaut se laisser aller. Il est important dans cet instant de se rapprocher d’un membre de sa famille, d’un ami voire d' un psychologue pour se confier, mais aussi exposer ses tourments, raconter toute ou partie de sa vie avec le défunt. Le fait de s’exprimer, mais aussi d’en parler permet alors de faire face à son chagrin, mais surtout de se sentir accompagné dans de telles circonstances. Cela fait du bien et peu importe si cela n’intervient pas de suite après le décès. Chacun est comme il est et, le temps du deuil n’intervient pas de manière systématique juste après la mort. En parallèle, le fait d’écrire une lettre au défunt permet alors de coucher sur le papier ce qui vous a plu, déplu, mais aussi en quoi son absence est difficile tout en déculpabilisant. Le fait d’écrire peut avoir un effet apaisant pour certaines personnes.
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Il ne s’agit nullement d’oublier, mais seulement de réussir à faire face, de continuer à vivre et surtout de vivre sans cette personne. Une manière d’apprivoiser la séparation physique, une étape supplémentaire vers la maturité. Dernière étape, chacun peut alors trouver en la pratique d’une activité sportive salvatrice, la réalisation d’activités manuelles, la lecture ou encore le travail, un exécutoire pour avancer.