Les causes du Crash du vol MS801 d’Egyptair enfin dévoilées
Un an après le crash du vol aussi soudain que brutal du vol MS801 d’Egyptair qui a laissé la communauté internationale dans un grand désarroi, l’expertise judiciaire en cours a donné lieu à des conclusions hallucinantes. Les batteries en lithium de l’iPhone et de l’iPad du copilote seraient en cause.
Un incendie provoqué par des batteries défectueuses
Depuis le crash de l’Airbus A320 du vol MS804 Le Caire-Paris survenu le 19 mai 2016, une enquête judiciaire a été diligentée pour découvrir les causes de l’accident. Plus d’un an plus tard, l’enquête en cours révèle que l’incident s’est produit suite à un incendie dans le cockpit. C’est sur la base de ce qu’a révélé l’étude des deux boites noires de l’appareil.
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La piste de l’incendie étant révélée, le nouvel enjeu des enquêteurs était de trouver le départ du feu. Plusieurs éléments permettent d’affirmer que le feu serait né dans le cockpit de l’appareil. Comme éléments permettant de soutenir cette hypothèse, les enquêteurs ont dû étudier toutes les images de vidéosurveillance de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, lieu de départ de l’avion.
Sur les images, le copilote est clairement vu en train de déposer son iPhone 6S et son iPad mini 4 sur le tableau de bord, juste avant de décollage. Aussi, les batteries en lithium de la tablette et du smartphone de la marque Apple auraient surchauffé et provoqué l’incendie. Cette fracassante découverte nous renvoit à l’incident provoqué par le Galaxy Note 7 de Samsung. Jusqu’à présent, le fabricant Apple se défend de la mise en cause de ses appareils, car aucune information pour l’heure n’accrédite cette thèse.
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Une équipe d’experts d’un autre genre pour approfondir l’enquête
Accréditer la thèse de l’incendie provoquée par la surchauffe des deux appareils, c’est ce que va essayer de faire un groupe d’experts diligentés. Selon le rapport de l’enquête judiciaire datant du 17 mai 2017, ce choix fait suite au caractère exceptionnel de l’affaire et aux enjeux en cause. À ce titre, la justice a dû se passer de la liste habituelle des experts du ministère de la Justice pour choisir :
- Une ingénieure spécialiste des piles et batteries
- Un ingénieur chercheur du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Un docteur en physique des solides
Ils auront la lourde mission de produire un rapport avant le 30 septembre 2017 qui devra confirmer ou infirmer que le scénario d’emballement thermique concorde avec les données des deux boites noires. Des expériences seront effectuées en laboratoire pour recréer les conditions d’explosion et prendre des mesures thermiques.
Pour en savoir plus, consultez cet article https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/des-iphone-et-ipad-dans-le-cockpit-a-l-origine-du-crash-d-egyptair_113296 et e site officiel de l’expertise judiciaire http://www.expertise-judiciaire-iep.fr/.