Flotte automobile : faut-il intégrer la mobilité électrique ?
Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles, Tesla en tête, mais également les constructeurs allemands et français, proposent des motorisations 100% électriques pour leurs modèles, le dirigeant d’entreprise doit se questionner : Faut-il passer son parc à l’électrique ? Faut-il intégrer la mobilité électrique dans sa flotte automobile ?
Le marché gagne assurément en maturité. En 2020, l’Union Européenne comptait plus d’un million de véhicules électriques et 900 000 véhicules dits « hybrides ». Les loueurs ne s’y trompent pas puisque leurs offres s’enrichissent de ces nouvelles technologies.
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Dans le Grand Ouest, le spécialiste nantais de la location courte durée Europcar Atlantique propose toute une gamme de véhicules nouvelles énergies à la location. Le Groupe Alphabet accompagne également ses clients « entreprises » à franchir le pas. La transition est en marche. Le recours aux véhicules électriques est en plein essor. De plus en plus de responsables de flotte sont convaincus de l’intérêt de « verdir » leur parc, notamment pour optimiser les charges et apporter une solution de mobilité d’avenir à leurs clients.
Faisons le point sur les opportunités offertes par la mobilité électrique !
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Plan de l'article
La réduction de l’empreinte carbone
Pour les entreprises, l’argument majeur en faveur de la motorisation électrique est la réduction de l’empreinte carbone, et ce, grâce à l’absence d’émissions polluantes. La mobilité électrique permet de réduire les émissions de CO2 une fois le véhicule mis sur le marché ainsi que les particules fines.
D’ailleurs, la réglementation, depuis 2005 environ, pousse dans ce sens. La qualité de l’air, avec le Clean Air For Europe, concerne particulièrement le secteur des transports. Les démarches RSE contribuent donc aussi à l’image positive de l’entreprise et sont bien valorisées par les clients.
L’opportunité économique
Le coût d’une recharge pour une voiture électrique est en moyenne quatre fois moins élevé que pour son équivalent thermique. Comptez environ 10 € selon votre batterie pour une recharge complète pour recharger un véhicule contre 40 à 50 euros pour un plein de carburant. La mobilité électrique est donc inférieure au prix d’un « plein » d’essence ou de gasoil. Pour 100 km, il faut donc compter environ 7,5 €uros pour un plein contre 2,5 €uros en électrique.
Attention toutefois au coût des batteries. Dans le choix de l’électrique, il faut intégrer le coût des batteries qui nécessitent d’être changées plus régulièrement ou louées. Ce coût peut toutefois être inclus dans certains contrats de location longue durée, comme ceux de Formule LLD.
Si le coût de détention d’un véhicule électrique (TCO) a longtemps été plus élevé que son pendant thermique, la réalité est aujourd’hui tout autre, pour une autonomie suffisante.
L’autonomie suffisante
Les véhicules électriques ont une autonomie très inférieure aux motorisations thermiques. Seulement, est-ce un réel frein quand on sait que la distance moyenne d’un trajet domicile-travail est inférieure à 20 kilomètres en France selon l’IFOP ? Une autonomie de 250 à 300 kilomètres selon les modèles permet largement de couvrir la majorité des usages professionnels. Certains modèles électriques offrent même des autonomies proches de 400 kilomètres.
Avec une offre de la part des constructeurs automobiles qui s’élargit, il est fort probable que vous puissiez trouver parmi les nombreux modèles proposés celui qui convient à vos usages commerciaux. Pour les autres, la visioconférence, avec seulement 1 gramme de CO2 rejeté par minute et par personne, semble imbattable (hors construction du véhicule).
Les aides à l’achat et à l’assurance
Pour accélérer la transition, les sociétés peuvent bénéficier d’une aide pour l’achat d’une véhicule électrique ou d’un utilitaire électrique. Ces aides sont soumises à conditions, seulement, elles peuvent atteindre 3 000 € pour un véhicule.
De plus, les voitures électriques émettant moins de 60 grammes de CO2 par kilomètre ne sont pas soumis à la TVS ou taxe sur les véhicules de société. L’opportunité économique est donc non négligeable pour un responsable de flotte automobile. Et, jusqu’à la fin de l’année 2023, les sociétés peuvent également bénéficier d’une baisse de leurs cotisations d’assurance automobile grâce à l’exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurances si le certificat d’immatriculation a été émis après le 1er janvier 2021.
La déferlante électrique est là. Les facteurs d’usages et de coûts économiques sont en train d’être levés, reste donc à dépasser le facteur structurel avec les points de recharge. Avec environ 150 000 points de recharge en UE et au Royaume-Uni, l’écosystème de recharge se concrétise rapidement. Il n’y aura bientôt plus de freins pour passer à la mobilité électrique, mais que des opportunités.