La rupture conventionnelle burn-out devient à la mode
Malgré sa complexité, la négociation d’une rupture conventionnelle burn-out prend de plus en plus d’ampleur au niveau des sociétés, notamment pour établir un accord commun lors d’un départ d’un cadre ou d’un dirigeant d’entreprise. D’ailleurs, les sociétés ont vite compris qu’elles y gagnent également dans cette démarche.
Cette rupture conventionnelle burn-out arrange tout le monde
La rupture conventionnelle burn-out permet à l’entreprise et à l’employé de profiter de plusieurs avantages. Tout d’abord, le départ de l’employé s’effectuera dans une ambiance moins pesante à la différence d’un licenciement. Cette situation évite aux deux parties de compromettre toutes futures collaborations futures. En effet, l’avenir réserve parfois des surprises et il est important de se séparer dans de bons termes et éviter d’avoir des rancunes l’une envers l’autre. Ensuite, la démarche burn-out conventionnelle constitue une excellente parade aux éventuels litiges et recours aux prudhommes.
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En dehors de leur caractère chronophage et ennuyeux, les sociétés souhaitent surtout conserver une belle image vis-à-vis de l’opinion publique mais surtout de leurs nombreux collaborateurs. Souvent, il est préférable de stopper l’hémorragie dès qu’il est encore temps et il en est de même pour une volonté d’un cadre ou d’un dirigeant de stopper fin à la collaboration. Au stade du point de non-retour où les intérêts ne peuvent plus être rapprochés, le mieux serait de trouver vite un compromis. Un employé mal à l’aise dans l’accomplissement de ses fonctions ne peut être gardé parmi l’effectif puisqu’il pourrait créer une influence négative au travail. Ainsi, l’entreprise aura tout intérêt au départ imminent de cet employé en réalisant une rupture conventionnelle burn-out à l’amiable. Attention, certaines sociétés peuvent compliquer la situation en cherchant à faire une confrontation et refuser toute négociation d’une rupture conventionnelle avec son cadre dirigeant. A ce moment là, l’employé aura besoin de se faire aider par un conseiller juridique expérimenté.
Comment trouver un issu favorable à une rupture conventionnelle ?
Les cadres dirigeants ont tendance à imposer certaines conditions irréalisables pour leurs employés. Certes, il est tout à fait légitime de réclamer une indemnité de départ conséquente au regard du travail accompli, de l’ancienneté et de son statut de cadre, mais de là à exiger une somme mirobolante est souvent un énorme risque. L’employé pourrait vite stopper la démarche de négociation ce qui est assez regrettable. Demander l’avis d’un expert est vivement recommandé afin de pouvoir fixer le montant adéquat. La discrétion doit être maintenue par le cadre avant l’enclenchement même des négociations avec la direction puisqu’il serait vraiment maladroit que l’intention de partir soit communiquée bien avant d’avoir été adressée au supérieur hiérarchique. L’idéal serait de discuter directement avec le supérieur ou bien la direction des ressources humaines.
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