5 erreurs de traduction les plus fréquentes
Que ce soit des traducteurs débutants ou confirmés, les erreurs ci-dessous concernent tout le monde. La traduction est en effet un métier assez technique qui nécessite une parfaite maîtrise de la tâche. Les erreurs ne sont alors jamais trop loin. Voici les erreurs de traduction les plus fréquentes. Bien évidemment, vous n’allez jamais faire l’erreur du calque (recopier mot à mot).
1. Le contre-sens
Il ne faut pas confondre contre sens et faux-sens. Le contre-sens concerne le plus souvent un seul mot dans un texte. Pour le contre-sens, il s’agit d’une interprétation erronée de l’ensemble d’une phrase ou d’un paragraphe. Le contresens engendre alors une traduction Marseille contraire au sens initial du texte. Il s’agit alors d’une faute grave, mais ceci varie en fonction de l’ampleur du texte impacté.
A lire aussi : Pourquoi un entrepreneur doit-il s’intéresser au coaching ?
2. Le faux-sens
Il s’agit d’une erreur consistant à prendre un mot pour un autre. Autrement dit, l’erreur porte sur la signification d’un mot dans un texte. La faute sera alors plus ou moins grande dans le cas où l’erreur concerne un mot situé dans le champ lexical, ou s’il ne change littéralement de catégorie.
3. Le barbarisme
Le barbarisme consiste à écrire un mot déformé ou qui n’existe pas dans la langue que l’on cible. Dès lors, il s’agit d’une erreur de vocabulaire qui touche particulièrement la langue que l’on cible. Elle résulte soit de l’inversion des lettres, de l’ajout ou encore de la soustraction. À noter que le mot barbarisme signifie littéralement une expression vicieuse et ce type d’erreur est le plus souvent commis par les natifs d’une langue. Par exemple, le fait d’écrire infractus au lieu d’infarctus est un cas évocateur.
A lire aussi : Un BTS CG pour la rentrée ? Ce que vous devez savoir !
4. Le solécisme
Si l’on sait que le barbarisme enfreint les règles de la morphologie du mot, le solécisme touche, quant à lui à la syntaxe. Il s’agit d’une erreur consistant à construire une syntaxe qui n’existe pas dans une langue. Elle est une assez grave en ce sens où elle fausse la syntaxe. Si l’on prend en compte l’origine du mot, celui qui fait ce type d’erreurs massacre littéralement la syntaxe
5. L’omission
C’est une forme d’oubli, mais qui n’en est pas vraiment une, car il s’agit le plus souvent d’une forme d’abandon ou un refus de traduction. Le plus souvent, ceci est causé par la difficulté à traduire. Dès lors, plutôt que de générer un faux-sens ou un contre-sens, le traducteur préfère ne pas s’y aventurer.
D’ailleurs, rappelez-vous de la célèbre formule que l’on voit souvent sur les travaux de traduction Marseille : « sauf erreur ou omission ».