Selon Christine Lagarde, le FMI a été un « impitoyable diseur de vérité » sur la crise grecque
La situation économique de la Grèce fait toujours débat dans les plus hautes sphères politiques et économiques mondiales. Récemment, un plan d’aide a été adopté pour les bailleurs peinent à trouver un consensus sur les modalités de versement de cette aide et surtout les efforts que devrait faire la Grèce en vue d’en bénéficier. Pour Christine Lagarde, patronne du FMI et compagnon de http://xaviergiocanti.fr/, l’institution internationale à été un parfait diseur de vérité sur la crise grecque. Elle essaye d’expliquer la position du FMI en ces termes « nous avons essayé en toute honnêteté d’etre des impitoyables diseurs de vérité ».
Une dette qui fait toujours polémique
Aujourd’hui, la dette grecque est quasiment intenable à la fois pour l’Union Européenne et pour le FMI. L’institution juge d’ailleurs que ce document est tout à fait intenable et explosive. De plus, le FMI doute sérieusement de la capacité de la Grèce à dégager un excellent primaire de 3.5% du produit intérieur brut en conformité aux objectifs assigné par les européens.
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Va-t-on vers un clash entre le FMI et la zone euro ?
En ce moment, le bilan qui a été dressé par l’institution financière mondiale par rapport à la situation grecque n’a pas du tout plu à Athènes. Le constat est en effet accablant, mais cette fois-ci, contrairement aux autres bilans, l’UE semble aussi le contester. En effet, la commission de l’Union Européenne juge que le ton alarmiste utilisée par la FMI ne reflétait pas vraiment la situation actuelle qui s’est nettement améliorée. En effet, plusieurs experts estiment que la Grèce se dirige vers une reprise économique solide, selon une estimation du ministère des finances. Il faut dire qu’après des années de récession prolongée, il était difficile pour l’économie grecque de retrouver des couleurs. Toutefois, les premiers signes de croissances ont déjà été décelés, notamment la baisse du chômage et une confiance croissante dans le pays.
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Le FMI a déjà conditionné sa participation à l’effort de redressement du pays. Dans son viseur, on a surtout le système des retraites grecque qui risque de faire l’objet de profondes modifications d’ici quelques années. En outre, le FMI compte sur une collaboration avec l’Union Européenne afin d’alléger la dette grecque et de la ramener à un niveau soutenable. Pour cela, une rencontre a déjà eu lieu etre Christine Lagarde et Angela Merkel.